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"L'Affaire":
Les
joueurs de l'A.S.B. sont ils professionnels?
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Pourquoi
j'ai défendu et défendrai l'A.S.Brestoise
Par Noël KERDRAON
Le
sport est social - c'est sur le plan social qu'il faut l'administrer
Quand
le voile se déchire
Dés
que l'affaire de l'A.S.Brestoise fût déclenchée, je reçus de la direction
de L'AUTO" nombre de télégrammes et de lettres me demandant
de faire un reportage sur l'événement du jour. Les joueurs de Brest
sont ils des amateurs? Telle était la question posée. Laissant à d'autres
le soin de trahir, non seulement l'A.S.B., mais un grand nombre d'autres
clubs de division d'honneur, de promotion, voir même de séries inférieures,
j'ai répondu: "Les brestois ne sont pas des professionnels;
tous sont de modestes ouvriers, dont la plupart - à l'époque - travaillent
à l'arsenal".
Cédant cependant au désir exprimé par M. Jacques Goddet, directeur
du grand quotidien sportif, Kerdraon lui écrivait: "Il y a
quelques jours la lettre confidentielle que voici et dont, depuis
hier, l'Auto est autorisé à faire l'usage qui lui plaira":
Mon
cher ami;
" Les dernières lettres que vous m'avez adressées au sujet
de l'affaire de l'A.S.Brestoise m'incitent à vous faire l'exposé que
voici":
Tout d'abord que je vous dise que' ma ligne de conduite s'appuie sur
deux sentiments: l'honnêteté et la sincérité. Toutefois, si le hasard
me faisait prendre en flagrant délit d'adultère la femme d'un bon
ami, je ne serai ni honnête, ni sincère, car je tairais probablement
la faute et me contenterai de sermonner la fautive.
Il n'y a pas, en vérité, un seul club de division d'honneur dans l'Ouest
- et ailleurs c'est pareil - qui n'accorde pas ou n'a pas accordé
une petite rémunération à ses joueurs. On peut même évaluer à 50%
dans toute la France les clubs qui agissent de même.
Parmi ces clubs, l'A.S.Brestoise n'est donc pas plus coupable que
les autres. Ses succès sont dus à une organisation modèle. Elle a
construit un stade de 900.000 francs avec l'argent des sportifs brestois.
Elle pratique l'éducation physique, le football, l'athlétisme,
le cross, le basket, le hockey. Chacune de ses sections dispose d'entraîneurs,
et de professeurs d'éducation physique appointés. Tous les footballeurs
comme les autres sont des ouvriers (95% de manuels). Deux fois
par semaine, ils assistent à une séance d'entraînement de deux heures
chacune, consacrées à l'éducation physique, à la technique et un peu
d'application en salle.
Voilà le secret des succès qui ont portés ombrage à certains clubs
professionnels, à la faveur d'une dénonciation d'un joueur dissident
de l'A.S.Brestoise qui, dans l'affaire, à essayé de soustraire de
l'argent au R.C.Roubaix ou à l'A.S.B., se servant de l'un pour faire
marcher l'autre.
Les amateurs qui jouent dans les clubs pros sont aussi pros que leurs
coéquipiers sauf quelques exceptions, fort rares d'ailleurs. A la
3 F n'existe-t-il pas aussi des dirigeants en fraude avec l'amateurisme
intégral? Ne connaît-on pas des officiels qui acceptent des remboursements
de frais de chemin de fer qu'ils ne paient pas? N'est-ce pas pour
éviter que cette critique leur soit adressée pour que ces messieurs
ont demandé qu'on substitue au remboursement des frais de voyage un
barème kilométrique qui englobe frais de transport, d'hôtel etc..?
Personnellement, je m'en contrefiche, parce que par expérience je
sais que ces délégations entraînent des frais dont le remboursement
n'est pas officiellement admis, mais puisque la règle est commune
aux administrateurs et aux administrés, l'estime qu'il faut appliquer
avec le même libéralisme aux uns et aux autres. N'est ce pas aux chefs
de montrer l'exemple ?
Un
peu de confort dans les foyers
À Brest, les joueurs premiers, dont la plus part sont ouvrier à l'arsenal,
gagnent 700 à 800 francs par mois. Beaucoup sont mariés. D'après ce
que je crois savoir - sans aucune preuve d'ailleurs chacun touche
300 francs par mois en dédommagements des séances d'entraînement et
de manque à gagner.
Grâce à cet appoint, un peu de confort est entré dans ces foyers.
La femme qui était hier l'ennemie n°1 du sport est devenue la plus
fidèle amie du club. C'est grâce à celui-ci, confient-elles, que l'été
nous pouvons avec les enfants aller à la plage et que"e nous
menons une vie décente.
C'est la femme, aujourd'hui, qui freine le mari, tenté de commettre
un excès quelconque. Autrefois, après les matches, il était courant
de voir nombre de joueurs retourner au foyer plus ou moins gris. Ça
fait trois déplacements consécutifs que je viens de faire avec avec
l'A.S.B. en coupe, et malgré les succès enregistrés, je n'ai pas vu
un seul joueur dérangé. La joie était grande, mais digne et saine,
dans une atmosphère d'amitié remarquable.
Le club, disent les femmes des joueurs, a complètement transformé
nos maris. Le contact de dirigeants dont la plupart sont des intellectuels,
a heureusement déteint sur eux. Ils sont devenus plus soigneux de
leur personne, plus corrects aussi, et en un mot plus chics avec nous.
Qui donc oserait prétendre que sur le plan moral ou social, l'A.S.B.
- et les autres - commettent une mauvaise action ? Je dis que cette
conception, si elle est contraire à des règlements désuets, permet
de réaliser une sorte d'entraide morale et matérielle, qui contribue
à élever l'ouvrier, entraide qu'il serait souhaitable de trouver dans
tous les milieux ou les hommes exercent leur activité.
La vraie immoralité que couvrent les règlements réside, à mon avis,
chez les joueurs professionnels, qui n'exerçant aucun autre emploi,
mène la vie des "Poules de luxe". Souvent ces messieurs
sont les fidèles habitués des boites de nuit, des cafés et des meublés.
Vie charmante pour donner à un athlète une bonne condition physique
et un moral solide."
Voilà brièvement exposé mon opinion.
C'est
la cause qu'il faut abattre si l'on veut supprimer les effets
Il n'y a pas d'affaire A.S.B.; il y a dans notre pays, un grand malaise
qui pèse sur le football, sur tous les sports. Sacrifier l'A.S.B.
parce-qu'elle se montre la meilleure dans la catégorie amateur ne
changera rien à cet état de choses. C'est la cause qu'il faut abattre
si l'on veut supprimer les effets, et c'est pourquoi, en ce qui me
concerne, je suis un fervent partisan de la formule libre ou de n'importe
quelle autre formule, pourvu qu'elle institue le régime de liberté
que la majorité désire et que seuls combattent ceux qui ont intérêt
au maintien du régime actuel.
Ce tour d'horizon vous expliquera la position que j'ai adoptée dans
cette affaire, sans que ma conscience ne soit aucunement troublée.
Je n'ai jamais écrit que les brestois étaient des amateurs a 100%
- un titre de notre rédaction me l'a fait dire cependant - mais j'ai
seulement proclamé, ce qui est vrai, que tous les joueurs brestois
sont des travailleurs, de modestes travailleurs.
Champions
de l'amateurisme! Non pas moi
Orphelin de père à cinq ans, j'ai commencé à gagner ma vie à 9 ans
et demi. Puis à 13 ans et demi, j'étais apprenti ajusteur à l'arsenal
de Brest. J'estime que c'est grâce au football qui, avant guerre était
pratiqué à Brest par toutes les classes de la société, que j'ai réussi
à monter quelques degrés dans l'échelle sociale. Je me suis appliqué,
en effet, à essayer de me montrer digne de mes coéquipiers d'alors,
et aujourd'hui c'est pour moi une satisfaction de constater que je
n'ai pas trop mal réussi.
Vous pensez bien que sous le prétexte de faire respecter un dogme,
ridicule à mon avis, je ne voudrais en rien empêcher des jeunes qui
se trouvent placés dans les mêmes conditions sociales de suivre le
même chemin. Je voudrais encore moins priver quelques familles d'honnêtes
ouvriers du maigre appoint qui leur permet de s'habiller plus convenablement,
de donner à leurs gosses une nourriture plus saine, d'habiter un logement
propre, et pour la pauvre satisfaction de me faire avec d'autres,
le champion de l'amateurisme intégral.
"Toutes ces considérations, couchées au hasard de la plume
expliqueront mon entrée en matière ".
Je m'excuse de cette longue lettre. Le sujet est si abondant, que
je l'ai à peine effleuré. Il y a des années que, dans la Dépêche,
je défends cette opinion et je suis convaincu qu'elle triomphera un
jour parce que sincèrement je la crois imprégnée de bon sens et de
logique.
Un jour viendra, écrivais-je il y a quelques semaines, ou je pourrai
répondre à tous ceux qui ont critiqué la position que j'ai prise dans
l'affaire de l'A.S.B.
Ce jour est arrivé et il me procure une très grande satisfaction.
La lettre ci-dessus justifie cette position conforme en tous points
aux idées que je défend dans ces colonnes depuis que j'ai compris
que l'amateurisme intégral était une formule erronée, et, je le répète,
antidémocratique et antisocial, parce qu'elle est de conception bourgeoise
et que la pratique des sports athlétiques est presque l'exclusivité
des classes ouvrières.
D'autre part, je ne crois pas qu’à Brest il existe un sportif qui
ait été plus combattu que le signataire de ces lignes par des membres
du comité de l'A.S.B. Pourquoi donc ?
Tout simplement parce que mon indépendance me permet d'écrire ce que
je pense, et que ce que j'écris ne plaît pas toujours. Je n'ai jamais
été à la dévotion d'un organisme sportif, ni de ses dirigeants et
j'entends rester libre de mes actes et ne me servir de ma plume qu'en
accord avec mes idées et ma conscience.
Mais je pense qu'un homme bien équilibré ne doit jamais rendre une
collectivité responsable des attaques individuelles dont il a pu être
l'objet. Je suis et je resterai donc jusqu'au bout de cette affaire,
aux côtés de l'A.S.Brestoise:
1) Parce que j'estime qu'elle est dans le bon chemin;
2) Parce qu'elle est victime d'une injustice, attendu que si subsistent
des règlements dont l'abrogation est réclamé par la masse des sportifs,
ceux-ci doivent être appliqué ou à tout le monde ou à personne.
" Tu vois m'a t on dit, l'affaire de l'A.S.B. en brestois
" Ma lettre à Jacques Goddet répond à cette question. Il n'y
a pas une affaire A.S.B.; il y a un grand malaise qui pèse sur le
football français, pour donner satisfaction aux clubs professionnels,
vexés d'avoir vu certains des leurs toucher les épaules, la fédération
a choisi comme victime Brest, auteur de ces exploits."
Il est probable, certain même, que des dirigeants de clubs ont sur
le sujet une opinion différente de la mienne. C'est normal, et je
leur répète que la Dépêche acceptera volontiers de publier les exposés
qu'ils voudront bien lui adresser à ce sujet, sur lequel j'aurai moi
même l'occasion de revenir
Noël Kerdraon
s'enflamme pour la défense de l'A.S.B., (La Dépêche le 14 mars
1936.)
"Le
Miroir des sports"
"Amateurs ou non, les Brestois sont soumis à un entraînement
à peu près aussi sévère que les professionnels. Il n'y a donc pas
lieu de s'étonner outre mesure qu'ils témoignent sur le terrain d’une
condition physique parfaite. Deux fois par semaine, dans une salle
aménagée à cet effet, ils se livrent, torse nu, à une dure séance
de culture physique terminée par une séance de "tackling"
ou attaque du ballon sous les yeux d'un entraîneur hongrois.
On a pu constater lors de leur trois derniers matches avec les équipes
professionnelles de Five, C.A.Paris, Roubaix, sont doués d'une aisance
de mouvement qui leur est propre et qui n'exclue pas le moins du monde
l'endurance.
Aisance de mouvements et endurance sont même telles que même les adversaires
les plus aguerris n'arrivent pas à contrebalancer l'effet, malgré
toute leur expérience. Étrange quand même que des amateurs rendent
des points à des professionnels en ce qui concerne la préparation
corporelle!
Il est vrai que l'équipe Brestoise a pour elle aussi cette ardeur
sacrée qui fait des miracles. Chacun de ses membres collabore à œuvre
commune avec un dévouement poussé jusqu'à l'abnégation et à la plus
dangereuse témérité. On retrouve là tel que nous l'avons connu il
y a vingt cinq ans, le culte du club, avec ce qu'il comporte d'exaltation,
de résolution farouche et de soumission aveugle."
Origine
"Histoire du football Breton" de Jean Paul Ollivier. Édition
Jean Picollec
(Brest
de notre envoyé spécial)
J'ai écrit ces lignes trois jours avant le match de Coupe que
devait disputer l'A.S.Brestoise contre le Red Star, et quelques
heures avant la comparution devant la Commission centrale du
contrôle de l'amateurisme de deux de ses joueurs suspectés d'amateurisme
marron : Siedler et Leroux.
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Parce que,
quel que fût le résultat du match du Havre, quelle que fût la
décision prise autour du " tapis vert " au sujet de Siedler
et Leroux, il ne fallait pas attendre davantage pour célébrer
les réels mérites du club breton et des dévoués dirigeants qui
l'ont conduit à la prospérité :
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nous voulons
citer MM. Le Calvez, son distingué président ; Lhermitte et
Ploué, ses vice-présidents ; Guihéry, son secrétaire général
; Le Bris, son secrétaire adjoint et Le Pen, son trésorier.
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En cinq ans, l'A.S.Brestoise
sort des matches de barrage pour gravir tous les échelons du classement
de Division d'Honneur de la Ligue de l'Ouest , et en 1935, elle emporte
enfin le titre. Mais l'équipe première n'est pas seule à se couvrir
de gloire. Parallèlement, les équipes juniors, minimes, deuxième,
troisième et vétérans accèdent également au titre de champions.
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Cette année
c'est avec la Coupe de France la consécration de tant d'efforts.
L'A.S.B. débute dans la grande épreuve en écrasant les Girondins
de Bordeaux par 9 à 0. En 32ème de finale elle élimine
cette fois le F.C. Bordeaux par 3 à 1. Puis, en 16ème
de finale, un premier club professionnel mord la poussière devant
les amateurs bretons : le C.A.P. qui doit s'incliner à Rennes
par 4 à 0. Enfin, en 8ème de finale, c'est le R.C.
Roubaix, un spécialiste de la Coupe pourtant, qui connaît la
défaite à Tours et s'en retourne battu par 4 à 1. L'exploit
est de taille.
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Las,
s'il suscite l'admiration des uns, il excite le dépit des autres, et,
dès lors, à l'occasion de la réclamation déposée par le R.C. Roubaix,
réclamation que nous ne saurions reprocher outre mesure aux dirigeants
nordistes soucieux de défendre les intérêts de leur club, puisqu'elle
fut normalement déposée avant la rencontre de Tours,
on ranime une vieille enquête qui dormait depuis deux ans et qui semblait
d'ailleurs enterrée : on l'active soudain,
La C.C.C.A.
dépêche un observateur à Brest : ce dernier revient avec paraît-il
des preuves " formelles ". On suspecte à fond l'amateurisme
des joueurs brestois et l'on suspend jusqu'à comparution, deux
d'entre eux qui, dit-on, ont avoué avoir touché de l'argent.
Il m'était permis cependant d'aller me rendre compte de moi
même si les joueurs de l'A.S.B. incriminés travaillaient
ou s'il vivaient uniquement du football, comme on le laissait
entendre avec complaisance.
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Si
vous préférez, et pour parler un langage de studio, j'allais à Brest
pour tourner un documentaire et le soumettre aux lecteurs de Match.
Bien sûr, je n'ai pas vu tous les joueurs brestois au travail ! Je
n'ai pas vu Calvarin, qui est ébéniste à Saint Pierre Quilbignon,
je n'ai pas vu Pronost, qui réparait un phare quelque part dans la
vaste rade où la flotte venait de mouiller après deux mois de manœuvres
au large des côtes africaines, je n'ai pas vu Philipp, ouvrier à la
pyrotechnie de Saint Nicolas ; je n'ai pas vu le quartier maître Le
Treusse qui était à bord.
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Mais j'ai vu, durant mon court passage, Siedler, Pedder, Newton,
Tartu, Raoul, Le Gall et Le Roux. Et je puis vous assurer que
ceux-là gagnent bien leur pain à la sueur de leur front ! J'ai
rencontré le goal autrichien Siedler alors qu'il ravalait une
façade rue Jean Macé. Un beau gars de 26 ans ce Siedler. Il habite
la France depuis six ans et joue à l'A.S.B. depuis quatre ans.
" J'ai joué en Autriche comme scolaire, m'at-il dit. Et j'ai dû,
sur l'ordre de mes parents, abandonner le football durant les
trois premières années de mon séjour en France. Depuis que je
rejoue, j'ai souvent reçu des propositions de clubs autrichiens
et notamment de Wiener-Neuestadt. Mais j'ai toujours refusé parce
que j'aime mon métier de staffeur et que je me plais à Brest et
en France. " |
Je
serais d'ailleurs naturalisé depuis longtemps si j'avais pu avancer
l'argent nécessaire pour l'accomplissement de cette formalité. Hélas
! bien qu'on me taxe de professionnel, je ne suis pas assez riche
! …
J'ai
laissé Siedler à sa décoration - c'est un véritable artiste dans son
genre ! - et je suis descendu vers le port marchand. Là, dans la ferraille
des vieux navires désarmés, j'ai trouvé le " découpeur " Newton, son
chalumeau à la main, et plus loin, la tête plongée dans un moteur
récalcitrant, son compatriote Pedder, chauffeur de son état. Les deux
Anglais m'ont souri à travers un masque de graisse et de charbon,
et m'ont tendu une main poisseuse…
Puis loin
sur les quais, on m'a désigné le grutier Le Gall. La grue chômant,
il creusait une tranchée destinée à une conduite d'eau. Puis,
à l'arsenal, j'ai attendu à la sortie de leur travail le dessinateur
Raoul et l'employé aux écritures Tartu, le capitaine de l'équipe,
et, avec une permission extraordinaire du préfet maritime, l'amiral
Castex, j'ai obtenu la permission de faire photographier les
deux sympathiques joueurs dans ces lieux où la consigne est
si sévère.
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Enfin, chez lui, outre sa mère et ????? . Il m'a expliqué aussi,
tout comme Siedler d'ailleurs, comment un monsieur assez âgé et
qui n'avait pas voulu se nommer, était venu insidieusement lui offrir
" 600 francs de plus qu'il ne touchait à l'A.S. brestoise " pour
jouer dans un club " pro " en formation ! Et après une visite
au beau stade Menez-Paul, où j'ai rencontré l'excellent entraîneur
Székany et l'instructeur Le Goff, je suis revenu de Brest
en restant persuadé que ce que l'on pouvait reprocher à l'A.S.Brestoise
actuellement, ce n'était pas tellement de pratiquer l'amateurisme
marron plus que d'autres, mais, au fond, d'avoir réussi.
Article de
Mario Brun
Mise
à jour: mer 24-mar-04 22:53 x
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