Historique: 1911

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Championnat de Bretagne:
Championnat de Division d'Honneur: Champion U.S.Servannaise.
Championnat de Bretagne deuxième série: Champion: A.S.Lambézellénne.

Équipe de l'A.S.L. 1911-1912, avec ses nouveaux renforts en provenance de l'Armoricaine. Debout de Gauche à droite: Bloch, Gap frères, Caroff (goal), Jo Boulch, Bloch. Assis: Gourmelen, Georges Omnes, Louis Omnes, Forgeot, Nicolas Maguérès.

A.S.L. - Lorient: Victoire de l'A.S.L. par quatre buts à un. Buts de Maguérès (2) et Omnes (2); André pour Lorient.
Meilleurs joueurs à l'A.S.L. Colin, Omnes, Maguéres, René Gap. (Le 19-04).
A.S.L. - U.S.Rennes: Victoire de l'A.S.L. sur l'U.S.Rennes par 4 à 1. La partie jouée sur le terrain du Stade Briochin, devant un public peu nombreux. Lambézellec, nettement supérieur, l'a emporté par quatre buts à un.
L'A.S.L. est donc champion de 2^ème série et qualifiée pour matcher le Stade Vannetais classé dernier de 1^ère série. Le vainqueur jouera en première série (Ndlr: la saison prochaine).(Le xx-04).
A.S.L. - Stade Vannetais: Dimanche dernier s'est disputé au jardin des sports à Vannes un match inter-séries entre l'A.S.L. champion de 2^ème série et le Stade Vannetais dernier de 1^ère série à la suite d'un forfait regrettable.
Gros de conséquences, puisque, de part le résultat, il devait soit maintenir le statu-quo, soit faire permuter ces deux clubs, ce match fut suivi par un très grand nombre de spectateurs, lesquels ne ménagèrent pas leurs applaudissements aux joueurs en présence; et c'est par trois buts à un que la victoire est revenue à l'A.S.L. après une magnifique partie exempte de brutalité. Le jeu fut vite et plaisant de part et d'autre. A la première mi-temps, aucun but ne fut marqué, la défense vannetaise ne laissa rien passer malgré les attaques incessantes des brestois. Dans la deuxième mi-temps, sur un centre de Coadou, Maguérès rentre le premier but pour l'A.S.L., suivi de peu après d'un deuxième marqué dans les mêmes conditions par Gourmelen
A la reprise du jeu, sur une descente des vannetais, un des avants shoot dans le poteau: Péron, qui était sorti de son but, ne peut saisir le ballon alors que l'avant le reprend et en profite pour sauver l'honneur de son club en marquant un but pour Vannes. Peu après, sur un shoot imparable, Jézéquel marque le troisième et dernier but pour l'A.S.L. Ce match, qui clôture la série des épreuves officielles de la saison, classe définitivement l'A.S.L. parmi les meilleurs clubs de Bretagne.
Gagnant la coupe de Brest, du championnat de deuxième série, finaliste de la coupe Durocher, cette société se devait à elle-même de remporter la victoire sur le vieux mais valeureux Stade Vannetais qui pour la circonstance, avait mis sur pied un team formidable lequel, malgré toute sa fougue, fut obligé de s'incliner devant la science de son adversaire.
L'A.S.L. termine sa saison avec seulement une défaite à Rennes en coupe. La saison prochaine verra l'A.S.L. défendre ses chances contre les grands clubs de la 1^ère série: nous sommes donc assurés d'assister à du beau jeu, la cause sportive ne pouvant qu'y gagner dans la région.

La Dépêche

Coupe Ingham. Finale à Paris le 27-02.
Bretagne contre Languedoc 3 à 1. Terrain de l'U.S.Française à la Chapelle. L'équipe de Bretagne était uniquement composée de joueurs de Saint Servan et du Stade Rennais.

La Dépêche du 27-02.

Coupe Durocher.
A.S.L - J.A.B. terrain de Kercastrec. La J.A.B. était au complet, à l'A.S.L. manquent Coadou, Péron, Menut. L'A.S.L. gagne par 8 à 0.

La Dépêche du 07-03.

Championnat de France.
U.S.S.Servan - Angers: 0 à 2.

La Dépêche du 14-03.

ET PENDANT CE TEMPS LÀ...!

SPORT:

Football.
Matches internationaux:
France / Angleterre: 3 à 1.
Au Parc des Princes match Franco - Anglais. L'équipe des Outcoast bat une équipe Racing-Club et Stade Français par 7 à 2.
A Charentonneau se jouait un match France - Hongrie ou les Hongrois ont toujours eu le dessus...!

La Dépêche du 02-01.

Football - Rugby.
La France bat l'Écosse. Pour la première fois, l'équipe de Page gagne un grand match international de rugby. Les Écossais, après une superbe partie, succombent par 16 points à 15. La victoire remportée aujourd'hui par l'équipe de France à Colombes, peut être considéré comme un événement sensationnel. C'est en effet un fait unique dans les annales du football que nous avons à enregistrer. On peut considérer l'équipe d'Écosse comme l'égale des teams Anglais, Gallois et de l'Irlande. Ce succès a été remporté dans des conditions de régularité indiscutables, ce qui lui donne une importance encore plus grande.

La Dépêche du 03-01.

Championnat de France.
Perpignan bat Dôle 20 à 0 et devient champion.

Cyclisme.
Paris - Brest & retour
La difficile randonnée cycliste qu'est la course Paris-Brest-Paris, qui ne comprend pas moins de 1.200 km de parcours, aura lieu cette année, pour la troisième fois du 24 au 27 août. Organisée par nos confrères l'Auto et le Petit journal, cette épreuve, on se le rappelle, consacra la réputation de Charles Terron, qui fut un des plus remarquables routiers français. En 1891, époque ou se couru pour la première fois Paris-Brest-Paris, l'étonnement fut grand parmi le public sportif de voir qu'une distance aussi considérable eut pu être couverte par Terron en 72 heures. Cette année, étant donné le perfectionnement des machines et l'entraînement plus rationnel des hommes, le temps de 1891 sera sans nul doute battu de loin. Les conditions de l'épreuve seront particulièrement dures pour les deux catégories de coureurs (coureurs dits de vitesse et touristes routiers) qui y participeront. En cours de route, ils doivent se ravitailler par leurs seuls moyens et n'accepter aucune aide. S'il leur faut faire quelques réparations à leur machine, la participation d'un ou de plusieurs tiers, ne seront autorisées qu'aux contrôles. De plus tous les touristes routiers devront effectuer tout le parcours sur la même machine et ne pourront, même aux contrôles, bénéficier des services des maisons qui les emploient.

La Dépêche du 11-01.

Paris-Brest-Paris.
Émile Georget parcourt 1.196 km, avec entraîneur, en 50 h. 13'.

La Dépêche du 05-09.21.

Paris - Roubaix.
Lapize réussit le triplé après 1909 et 1910. Second Charpiot à 4 mn, troisième Vanhouwaert, quatrième Garrigou.

La Dépêche du 17-04.

Aviation: Course Paris - Madrid.
L'avion piloté par Védrine, qui décollait après Garros, se retourne au décollage. Le pilote est indemne. M. Monis, Président du Conseil est grièvement blessé. M.Berteaux, ministre de la guerre est tué. La course continue...!

La Dépêche mai.

NOUVELLES INTERNATIONALES:

Prix Nobel de la Paix: Tobias Asser (1838-1913; Juridique; Pays-Bas). Il acquiert une formation de juriste, puis devient professeur de droit international à l'Atheneum d'Amsterdam. Il représente les Pays-Bas aux conférences de La Haye, est membre de la cour permanente de La Haye et Ministre d'État. Il joue un rôle important dans la neutralisation du canal de Suez, où il obtient pour son pays ainsi que pour l'Espagne, des sièges parmi les membres de la Commission, qui n'était composée jusqu'alors que des grandes puissances. Asser est considéré comme le continuateur de œuvre de Hugo Grotius, précurseur du droit international

Expédition.
Le 24 Octobre 1911, Robert Falcon Scott, Oates, et dix autres explorateurs, s'embarquèrent pour le pôle sud du cap Evan, équipés de traîneaux attelés de chiens et de poneys.
Expédition.
L'explorateur Roald Amundsen embarque sur le Fram avec les membres de son expédition à destination de l'Antarctique et du pôle Sud. L'expédition de cinq hommes et quelques traîneaux attelés de chiens, parti le 19 octobre de la plate-forme de Ross, arrive au pôle sud le 14 Décembre. Deux mois avant Scott.
Chine.
Une série de soulèvements contre l'empire se transforme en révolution après que le gouvernement Mandchou eut tenté de voter un projet de nationalisation des chemins de fer dans la province du Yangzi. Le 10 Octobre 1911, les troupes Mandchoues à Wuchang se mutinèrent et rejoignirent les forces révolutionnaires, dont le but était d'installer au pouvoir un nouveau gouvernement républicain, avec à sa tête le leader Sun-Yat-Sen.

EN FRANCE:

Nous sommes sous la III^ème République. Armand Fallières est président de la République.

La citadelle rouge.
Il est évident que le jour ou ces messieurs de Confédération Générale du Travail et du Socialisme Unifié seraient devenus les maîtres, ils n'hésiteraient pas un seul instant à dissoudre la République bourgeoise dont nous jouissons et à pendre haut et court, les mauvais démocrates qui osent encore leur tenir tête et les combattre. Il convient donc de féliciter les parlementaires qui, en ce temps de veulerie générale, ont le courage de monter à la tribune de la chambre, dénoncer les crimes, les complots, les attentats de la sacrée Congrégation du Désordre et de l'Anachie, et d'en réclamer la dissolution prochaine.
Ce courage, M.Georges Berry, député de la Seine et M.Lairolle, député des Alpes Maritimes, l'ont montré en séance vendredi dernier. Leur intervention en ce qui concerne la tolérance inqualifiable des pouvoirs publics à l'égard de la Confédération Générale du Travail, était attendue par l'opinion; elle répond au vœux de la majorité des citoyens, et il va bien falloir que, dans sa réponse, le gouvernement fasse connaître au pays les mesures qu'il compte prendre pour mettre un terme à une situation intolérable.

La Dépêche du 15-01.

Attentat contre Briand.
Au cours des débats mouvementés relatifs à la grève des cheminots, M.Briand président du conseil, laissa échapper un mot quasi prophétique, et c'est quand il affirmait que la vie des défenseurs de l'ordre, sans cesse menacée, est à la merci d'un coup de revolver, d'un coup de couteau ou d'une assommade. Quelques instants après, et comme pour justifier cette parole, le sieur Colly, socialiste unifié et féroce, s'avançait vers le président du Conseil et, levant vers lui ses poing grossiers, tentait de l'abattre...
La séance d'hier, on a vu mieux: un déséquilibré, le sieur Gisolme, a tiré presque à bout portant, deux coups de revolver dans la direction de M.Briand, qui était assis (Ndlr: sans l'atteindre)... une des balles blessa M.Mirdan.

La Dépêche du 18-01.

Briand.
Démission du ministère Aristide Briand le 27 février.
Champagne.
Le 12 avril, graves émeutes dans tout le vignoble champenois contre les maisons de négoce.
Joffre.
Joffre est nommé chef d'état major de l'armée française le 28 juillet.
Joconde.
On à volé la Joconde de Léonard de Vinci.
Acquise par François 1^er, ce tableau est demeuré dans les collections royales depuis le début du XVI^ème siècle jusqu'à la création du Museum Central des Arts au Louvre en 1793. Il fut conservé à Versailles sous Louis XIV. Il était aux Tuileries durant le Premier Empire. Depuis la Restauration, Monna Lisa est toujours restée la pièce maîtresse du musée du Louvre.
Le 21 août, un peintre italien un peu fou, Vincenzo Peruggia l'a en effet dérobée afin de la rendre à son pays d'origine. Après une longue enquête policière, durant laquelle on suspectera tout le monde, y compris les peintres cubistes et le poète Guillaume Apollinaire. Monna Lisa sera retrouvée en Italie presque deux années plus tard et raccrochée au Louvre.
Union patronale contre la grève (NDLR: un MEDEF avant l'heure?).
Un mouvement de défense commence à se manifester dans toutes les industries contre le croissant danger des grèves incessantes. Les chefs d'entreprise, longtemps séparés par des rivalités de concurrence, comprennent qu'il faut se concerter, à leur tour, pour opposer une résistance sérieuse aux excès de l'action révolutionnaire liguée par des intérêts plus politiques que professionnels, dans une lutte à mort contre toute l'organisation capitaliste. Les réformes si nombreuses que l'on a loyalement réalisées en améliorant chaque jour davantage les conditions de travail, en donnant une satisfaction aussi large que possible aux revendications ouvrières, souvent très justes et légitimes... Déclarée sur un seul mot d'ordre, souvent sans motif, la grève a cessé d'être une affaire de justice... elle est devenue un sinistre véritable... contre lequel ses représentants doivent se défendre en commun sous peine de se voir écraser.

La Dépêche du 03-01.

Impôts sur les briquets automatiques.
L'impôt sera payé en une seule fois. Le Siècle s'est renseigné au ministère des Finances pour savoir si l'estampille soudée au briquet automatique et constatant le paiement de l'impôt, serait à renouveler chaque année, ou s'il suffisait d'avoir payé une fois pour toutes.
"L'impôt ne devra être payé qu'une fois lui a-t-on répondu, mais il devra être acquitté pour chaque briquet, et il est interdit d'utiliser à nouveau l'estampille d'un appareil qui ne fonctionne pas."

La Dépêche du 04-01.

EN BRETAGNE:

"La Bretagne bretonnante".
Bezañ tev e voned: Avoir le bonnet épais
Ce n'est guère la preuve d'une grande intelligence, c'est même être singulièrement borné, obtus, voire bouché à l'émeri.

"Expressions populaires bretonnes" Éditions COOP BREIZH.

Quelques merveilles!
N'est-ce pas Aristote qui disait que la science nous fait passer d'un étonnement à un autre,
On apprend aujourd'hui, que le poste de la télégraphie sans fil de la tour Eiffel est en communication avec le Canada et que, grâce à un nouvel appareil de transmission, les échanges de messages à 6.000 kilomètres se font d'une manière aisée.
En même temps, nous apprenons qu'un biplan Sommer a enlevé avec lui treize personnes. C'est déjà l'omnibus aérien ou si l'on veut l'aérobus.
Que nous réserve le mois prochain?
... Un Breton justement célèbre, le doux Émile Souvestre... publia en 1846 un volume humoristique illustré intitulé: "le monde tel qu'il sera dans mille ans". Ainsi dans mille ans on devrait voir rouler à travers Paris des voitures et des omnibus sans chevaux, pendant que des ballons dirigés voguaient au dessus de la grande ville et que les trains roulaient dessous... les femmes réclamant les droits et les occupations des hommes...

La Dépêche du 29-03.

Nouveau journal sportif.
... plusieurs personnalités de la région... création d'un journal hebdomadaire a été décidée. Les Sports de l'Ouest tel est le titre de cet organe, paraîtra à partir du 5 février prochain.

La Dépêche du 25-01.

Les disciplinaires.
Ouessant-Stiff le 9 mai: Dans la nuit de samedi à dimanche, quatre disciplinaires se sont évadés, évasion facile, car il n'existe aucun mur de défense pour les maintenir. Ils sont allés dans une ferme pour demander du pain et du fromage mais ayant entendu une voix d'homme, ils ont rebroussé chemin. Ils se sont alors rendu chez un honorable vieillard, M. Bernard, qui fut greffier du juge de paix d'Ouessant pendant une trentaine d'années. Les disciplinaires ont brisé huit carreaux, et ont fait un potin infernal. On les a retrouvés le lendemain matin, à l'extrême pointe sud ouest de l'île, cherchant un canot pour gagner le continent. On a pu les ramener à la caserne. Tandis-que les marins d'Ouessant sont éloignés du pays, soit pour gagner leur vie, soit pour défendre la patrie, le gouvernement envoie des disciplinaires briser leurs maisons, insulter leurs femmes, leurs enfants et les vieillards. Qu'arrivera-t-il encore? Personne ne le sait!

La Dépêche du 11-05.

ET À BREST:

Louis-Arthur DELOBEAU, est maire de Brest.

Parlé "Tit Zef".
La Grève des chiens: Autrefois, les Brestois pouvaient se baigner au pied même du Château, sur une petite grève que les spectateurs des manifestations nautiques de Brest 1992, 1996 et 2000 ont eu le bonheur de (re)découvrir puisque, à ces occasions, la Marine nationale a ouvert cette partie de l'arsenal à la foule des visiteurs. Cette grève a été en partie recouverte par des constructions effectuées après la dernière guerre par la marine.

Le parler tit ze'f. Annie Le Berre éditions Le Télégramme

L'Âme de la patrie.
Nous avions cru le patriotisme bien malade en France... Prenons Brest pour exemple. Voilà une ville essentiellement militaire et maritime, ne vivant pour ainsi dire que de l'armée et de la marine, dont toutes les familles possèdent quelques membres sur nos navires de guerre, dans nos colonies... par une inexplicable et étrange anomalie, cette cité, placée comme sentinelle d'extrême pointe, chargée de veiller et de défendre l'une des portes du pays, semblait curieusement atteinte d'une crise aiguë de socialisme et d'antimilitarisme. Depuis de trop longues années, cette ville-forteresse ne retentissait plus que de chants ignobles qu'accompagne la loque rouge. Il semblait enfin que la hideuse anarchie ait pris pour longtemps possession de la voie publique; elle y défilait, en tout cas, avec et sans gendarmes, narguant l'autorité, bramant sur le bourgeois, hurlant contre le drapeau tricolore. Or hier après-midi, changement de tableau: métamorphose complète. L'air salubre du patriotisme le plus pur, la brise du large espoir... A Lorient, à Rochefort, à Paris, le peuple français s'est levé avec une sorte de soulagement et de bonheur: il lui tardait de démontrer qu'il a toujours précieusement conservé au fond du cœur le sentiment de ses devoirs patriotiques et les saines traditions nationales.
Les soldats qui partent avaient du reste superbement donné l'exemple. Presque tous volontaires, il a fallu dans les régiments refuser du monde... ne découvrait on pas un marsouin qui, furieux de n'avoir pas été admis au nombre des partants, s'était évadé de la caserne avec armes et bagages et avait réussi à se faufiler parmi ses camarades. Rien n'a donc pu émousser sérieusement, chez nous, l'esprit militaire, l'âme de la patrie, planant au-dessus des querelles odieuses et des propagandes criminelles...

La Dépêche du 05-05.

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Mise à jour: lun 20-sep-04 20:14 x